Projet d’établissement

Le projet d’établissement détermine le projet éducatif et pédagogique en mettant la formation des élèves au centre de ses préoccupations.

La réalisation de ce projet nécessite la collaboration des différents partenaires : élèves, parents, enseignants, éducateurs, direction, pouvoir organisateur, membres adhérents.

Cette responsabilité partagée par les différents acteurs s’exerce à toutes les étapes du projet : sa conception, sa réalisation, son évaluation.

Ce projet d’établissement est donc à lire comme un ensemble d’intentions que l’équipe s’engage à concrétiser. En choisissant ces quelques priorités, l’objectif est de les faire aboutir.

Le projet d'établissement du Collège vise à mettre en œuvre différents moyens de concrétiser le projet pédagogique.

Il constitue un défi majeur pour les années à venir : en effet, l’enseignement se trouve au cœur d'une réforme capitale où il convient de privilégier la motivation et la stimulation afin de lutter tant contre le décrochage que contre l’échec scolaire ; où une réelle place sera donnée à la construction de l’individu tout au long du cursus scolaire ; ce pour lui permettre d’accéder à des études supérieures ou universitaires, et à une profession correspondant à ses aspirations.

Bref, il s'inscrit dans un esprit d'évolution concentré autour d'un point central et essentiel : l'intérêt de l'élève et ses projets.

« Tâche concrète »

Le Collège entend reconnaître chaque élève et le placer au centre de son apprentissage. En s’appuyant, sur diverses pédagogies et méthodes d’apprentissage comme les intelligences multiples, la pédagogie active, etc. Il s’agit de valoriser :

• l'accueil de tous les élèves ;

• la reconnaissance de chacun avec ses caractéristiques propres ;

• le respect des autres, de soi-même, du milieu de vie et de l’environnement ;

• l'engagement en devenant acteur de ses apprentissages ;

• la rigueur dans la réalisation des tâches,

• le sens du travail ;

• la culture de réussite et du dépassement de soi.

« Accueillir, tisser des liens »

Le Collège de Perwez est en lien avec des partenaires extérieurs au contact desquels il entend construire une communication ouverte et efficace : les écoles fondamentales de tous les réseaux échangent sur les pratiques pédagogiques. Ils constituent ainsi des partenaires privilégiés.

Le Collège s’inscrit donc dans ces échanges et notamment sur l’enseignement par cycles, le développement de l’immersion linguistique, les compétences à développer et la transition entre le fondamental et le secondaire.

« Bien vivre et s'épanouir au Collège »
 

Une attention particulière va au développement de toute la personne de l'élève, tant ses capacités intellectuelles que son potentiel humain. Ainsi, les acteurs pédagogiques veillent-ils à :

• Instaurer un climat convivial dans un cadre rigoureux en privilégiant une relation d'écoute et de dialogue ;

• Mettre en place des activités menant à la connaissance de soi : le jeune est appelé à construire son identité. Pour ce faire, il doit apprendre à se connaître et se comprendre, mais aussi à connaître et à comprendre le monde à l’intérieur duquel il vit, la culture dans laquelle il baigne, la société où il s'insère ;

• Valoriser chaque jeune en lui faisant prendre conscience de ses intelligences dominantes afin qu’il s’approprie une méthode de travail.

« Autonomie et responsabilité »

Éduquer et former, c’est rendre l'élève acteur de ses apprentissages. Pour cela, l’équipe éducative encadre et se fixe comme tâche de :

• Stimuler et entretenir le désir d'apprendre, aider l'élève à devenir un être autonome ; 

• Varier les pédagogies ;

• Privilégier l'initiative, la recherche personnelle, le maniement des outils d'apprentissage (techniques, documentation, ressources du milieu extérieur)

« Apprendre, étudier, se dépasser et réussir au Collège »

Former les jeunes, c’est leur donner la possibilité à tous « d'apprendre à apprendre » efficacement, afin d'atteindre la réussite et stimuler le goût au dépassement de soi. Pour ce faire, il convient de :

• Privilégier un climat de travail alliant respect, chaleur humaine et rigueur ;

• Favoriser la coopération et la concevoir comme un moyen efficace pour la compréhension et l'étude ;

• Mettre en place d'un mentorat scolaire afin d’apporter à ceux qui en ont besoin une méthode de travail personnalisée ;

• Définir un Plan Individuel d’Accompagnement (PIA)

« S'ouvrir au monde et à la culture »

Le rôle de l’école consiste également à préparer les jeunes à devenir des citoyens responsables, en les sensibilisant de manières variées aux réalités du monde actuel. Le Collège de Perwez s’attache à :

• Encourager la participation active à des projets de solidarité au sein de la commune, et au- delà (petits déjeuners équitables – tri des déchets, …) ;

• Conduire tous les élèves à acquérir des compétences qui les rendent aptes à prendre une place active dans la vie économique, sociale et culturelle.

« Une dimension philosophique »

Dans le souci de la liberté de pensée de chacun, mais soucieux d’informer de manière objective les élèves, le Collège souhaite conduire le jeune à s'interroger, se poser des questions essentielles pour construire son identité. Ainsi, le jeune apprendra à traiter de façon rigoureuse les problématiques qui se présentent à lui ; il prendra également conscience des grandes questions qui concernent l'existence.

Par des débats, les acteurs éducatifs veilleront à favoriser les valeurs de l'accueil, de respect de l'autre, de justice, d’écoute tout en respectant la liberté de conscience et d'expression de chacun.

Par le dialogue, l’équipe éducative veillera à développer chez chacun la capacité de s'interroger et de nourrir sa propre recherche de sens en permettant de découvrir les grandes traditions philosophiques.

« Accompagnement et formation des professeurs »

La première mission de l’école est d’enseigner et d’éduquer. Afin d’assurer la qualité de cet enseignement et de favoriser la réussite des élèves, les différents partenaires auront à cœur de communiquer entre eux. Ils participeront à des projets communs en s’associant afin que les élèves se sentent bien dans leur école, y développent leur autonomie, leur réflexion et leur sens critique.

La Direction du Collège veillera à sensibiliser les enseignants à toute pédagogie pouvant apporter un enrichissement dans la formation des jeunes. Elle favorisera la formation continuée pour tous les enseignants sur les pédagogies existantes et futures et la concertation, au sein de l'équipe éducative, sur l'évolution et l'évaluation des pédagogies adoptées.

« Des actions pratiques »

 

a.     Plan de mobilité

Le Collège situé au cœur d’une zone résidentielle jouit d’un cadre accueillant et paisible. Dans le souci du respect de chacun, résidents, élèves et personnel éducatif, un plan de mobilité est mis en place balisé par des règles strictes :

Point de dépose OBLIGATOIRE au niveau du parking du centre sportif, rue des Marronniers, ou sur le Place de la Gare.

Accès à l’école uniquement à pied, ou à vélo dans le respect du quotidien de chacun.

Respect strict des règles de circulation selon les usagers.

b.     Le numérique : un apprentissage au service de l’élève

Le Collège tient à donner une part de choix aux technologies actuelles en matière d’enseignement. Cela en sélectionnant des supports numériques pour l’ensemble des cours, afin de permettre à l’élève de prolonger ses apprentissages individuellement, mais aussi d’y trouver une source complémentaire d’informations.

« De la gratuité de l'enseignement »

Dans le respect du décret du 24 juillet 1997, l'accès à l'enseignement est gratuit jusqu'à la fin de l'obligation scolaire.

Le décret autorise cependant les établissements scolaires à demander une participation financière aux parents pour certains frais tels que les photocopies, les excursions, les transports pour activités, les voyages...

Le Collège demande donc le paiement de frais obligatoires de 75 euros (photocopies…). Des frais supplémentaires seront demandés en cours d’année (matériel spécifique, excursions, voyages…). Des excursions extraordinaires peuvent s’ajouter selon les opportunités se présentant aux enseignants. Un élève ne peut être empêché de participer à une activité pour des raisons financières, Pour toute question de cet ordre, merci de contacter l’économat à l’adresse mail : economat@collegedavinci.be.

Pour le Pouvoir Organisateur,

Anne-Marie GELLYNCK

 

 

 

Dès le 1er septembre 2019, la référence légale et le texte intégral de l’article 100 du décret « Missions » du 24 juillet 1997 doivent être reproduits dans le règlement d’ordre intérieur de chaque école ainsi que sur l’estimation de frais réclamés et les décomptes périodiques.

 

ARTICLE 100 DU DECRET DU 24/07/1997 « MISSIONS »

  • 1er. Des dotations et des subventions de fonctionnement annuelles et forfaitaires sont accordées pour couvrir les frais afférents au fonctionnement et à l'équipement des écoles, et à la distribution gratuite de manuels et de fournitures scolaires aux élèves soumis à l'obligation scolaire.

 

  • 2. Dans l’Enseignement maternel, ordinaire et spécialisé, aucun minerval direct ou indirect ne peut être perçu. Sans préjudice du paragraphe 3, un pouvoir organisateur ne peut en aucun cas formuler lors de l’inscription ou lors de la poursuite de la scolarisation dans une école une demande de paiement, directe ou indirecte, facultative ou obligatoire, sous forme d’argent, de services ou de fournitures. Dans l’Enseignement primaire et secondaire, ordinaire et spécialisé, aucun minerval direct ou indirect ne peut être perçu or les cas prévus d'une part par l'article 12, § 1erbis de la loi du 29 mai 1959 modifiant certaines dispositions de la législation de l'enseignement, d'autre part par l'article 59, § 1er, de la loi du 21 juin 1985 concernant l'enseignement. Sans préjudice des dispositions du présent alinéa et des paragraphes 4 à 6, un pouvoir organisateur ne peut en aucun cas formuler lors de l’inscription ou lors de la poursuite de la scolarisation dans une école une demande de paiement, directe ou indirecte, facultative ou obligatoire, sous forme d’argent, de services ou de fournitures.

 

  • 3. Dans l’Enseignement maternel, ordinaire et spécialisé, sans préjudice des alinéas 2 et 3, aucun frais scolaire ne peut être perçu et aucune fourniture scolaire ne peut être réclamée aux parents ou à la personne investie de l’autorité parentale, directement ou indirectement. Seuls les frais scolaires suivants, appréciés au coût réel, peuvent être perçus : 1° les droits d'accès à la piscine ainsi que les déplacements qui y sont liés ; 2° les droits d’accès aux activités culturelles et sportives s'inscrivant dans le projet pédagogique du pouvoir organisateur ou dans le projet d'établissement ainsi que les déplacements qui y sont liés. Le Gouvernement arrête le montant total maximal toutes taxes comprises qu’une école peut réclamer par élève pour une année d’étude, un groupe d’années d’étude et/ou pour l’ensemble des années d’étude de l’enseignement maternel ; 3° les frais liés aux séjours pédagogiques, avec ou sans nuitées, organisés par l’école et s'inscrivant dans le projet pédagogique du pouvoir organisateur ou dans le projet d'établissement ainsi que les déplacements qui y sont liés. Le Gouvernement fixe le montant total maximal toutes taxes comprises qu’une école peut réclamer par élève pour une année d’étude, un groupe d’années d’étude et/ou pour l’ensemble des années d’étude de l’enseignement maternel. Seules les fournitures scolaires suivantes ne sont pas fournies par les écoles : 1° le cartable non garni ; 2° le plumier non garni ; 3° les tenues vestimentaires et sportives usuelles de l’élève. Aucun fournisseur ou marque de fournitures scolaires, de tenues vestimentaires ou sportives usuelles ou prescriptions qui aboutissent au même effet ne peut être imposé aux parents ou à la personne investie de l’autorité parentale. Les frais scolaires autorisés visés à l’alinéa 2, 1° à 3°, ne peuvent pas être cumulés en vue d’un paiement forfaitaire et unique. Ils sont imputés à des services précis et effectivement organisés. Les montants fixés en application de l’alinéa 2, 2° et 3°, sont annuellement indexés en appliquant aux montants de l'année civile précédente le rapport entre l'indice général des prix à la consommation de janvier de l'année civile en cours et l'indice de janvier de l'année civile précédente.

 

  • 4. Dans l’enseignement primaire, ordinaire et spécialisé, ne sont pas considérés comme perception d’un minerval les frais scolaires appréciés au coût réel suivants : 1° les droits d'accès à la piscine ainsi que les déplacements qui y sont liés ; 2° les droits d'accès aux activités culturelles et sportives s'inscrivant dans le projet pédagogique du pouvoir organisateur ou dans le projet d'établissement ainsi que les déplacements qui y sont liés. Le Gouvernement fixe le montant total maximal toutes taxes comprises qu’une école peut réclamer par élève pour une année d’étude, un groupe d’années d’étude et/ou sur l’ensemble des années d’étude de l’enseignement primaire ; 3° les frais liés aux séjours pédagogiques, avec ou sans nuitées, organisés par l’école et s'inscrivant dans le projet pédagogique du pouvoir organisateur ou dans le projet d'établissement ainsi que les déplacements qui y sont liés. Le Gouvernement fixe le montant total maximal toutes taxes comprises qu’une école peut réclamer par élève pour une année d’étude, un groupe d’années d’étude et/ou sur l’ensemble des années d’étude de l’enseignement primaire. Aucun fournisseur ou marque de fournitures scolaires, de tenues vestimentaires ou sportives usuelles ou prescriptions qui aboutissent au même effet ne peut être imposé aux parents ou à la personne investie de l’autorité parentale. Les frais scolaires autorisés visés à l’alinéa 2, 1° à 3°, ne peuvent pas être cumulés en vue d’un paiement forfaitaire et unique. Ils sont imputés à des services précis et effectivement organisés. Les montants fixés en application de l’alinéa 1er, 2 et 3°, sont indexés annuellement en appliquant aux montants de l'année civile précédente le rapport entre l'indice général des prix à la consommation de janvier de l'année civile en cours et l'indice de janvier de l'année civile précédente.

 

  • 5. Dans l’enseignement secondaire, ordinaire et spécialisé, ne sont pas considérés comme perception d’un minerval les frais scolaires appréciés au coût réel suivants : 1° les droits d'accès à la piscine ainsi que les déplacements qui y sont liés ; 2° les droits d’accès aux activités culturelles et sportives s'inscrivant dans le projet pédagogique du pouvoir organisateur ou dans le projet d'établissement ainsi que les déplacements qui y sont liés. Le Gouvernement fixe le montant total maximal toutes taxes comprises qu’une école peut réclamer par élève pour une année d’étude, un groupe d’années d’étude et/ou sur l’ensemble des années d’étude de l’enseignement secondaire ; 3° les photocopies distribuées aux élèves ; sur avis conforme du Conseil général de concertation pour l'enseignement secondaire, le Gouvernement arrête le montant maximum du coût des photocopies par élève qui peut être réclamé au cours d’une année scolaire ; 4° le prêt de livres scolaires, d'équipements personnels et d'outillage ; 5° les frais liés aux séjours pédagogiques, avec ou sans nuitées, organisés par l’école et s'inscrivant dans le projet pédagogique du pouvoir organisateur ou dans le projet d'établissement ainsi que les déplacements qui y sont liés. Le Gouvernement fixe le montant total maximal toutes taxes comprises qu’une école peut réclamer par élève pour une année d’étude, un groupe d’années d’étude et/ou sur l’ensemble des années d’étude de l’enseignement secondaire. Aucun fournisseur ou marque de fournitures scolaires, de tenues vestimentaires ou sportives usuelles ou prescriptions qui aboutissent au même effet ne peut être imposé aux parents ou à la personne investie de l’autorité parentale. Les frais scolaires autorisés visés à l’alinéa 2, 1° à 5°, ne peuvent pas être cumulés en vue d’un paiement forfaitaire et unique. Ils sont imputés à des services précis et effectivement organisés. Les montants fixés en application de l’alinéa 1er, 2° et 5°, sont indexés annuellement en appliquant aux montants de l'année civile précédente le rapport entre l'indice général des prix à la consommation de janvier de l'année civile en cours et l'indice de janvier de l'année civile précédente.
  • 6. Dans l’enseignement primaire et secondaire, ordinaire et spécialisé, les frais scolaires suivants peuvent être proposés à l'élève s'il est majeur, ou à ses parents ou à la personne investie de l'autorité parentale, s'il est mineur, pour autant que le caractère facultatif ait été explicitement été porté à leur connaissance : 1° les achats groupés ; 2° les frais de participation à des activités facultatives ; 3° les abonnements à des revues ; Ils sont proposés à leur coût réel pour autant qu'ils soient liés au projet pédagogique.
  • 7. Les pouvoirs organisateurs sont tenus, dans la perception des frais, de respecter les dispositions de l'article 11. Les pouvoirs organisateurs n’impliquent pas les élèves mineurs dans le processus de paiement et dans le dialogue qu'ils entretiennent avec les parents ou la personne investie de l'autorité parentale à propos des frais scolaires et des décomptes périodiques. Le non-paiement des frais ne peut en aucun cas constituer, pour l'élève, un motif de refus d'inscription ou d'exclusion définitive ou de toute autre sanction même si ceux-ci figurent dans le projet pédagogique ou dans le projet d’établissement. Les pouvoirs organisateurs peuvent, dans l’enseignement primaire et secondaire, ordinaire et spécialisé, mettre en place un paiement correspondant au coût moyen réel des frais scolaires visés aux paragraphes 4 et 5. Dans l'enseignement obligatoire, aucun droit ou frais, direct ou indirect, ne peut être demandé à l'élève, à ses parents ou à la personne investie de l'autorité parentale, pour la délivrance de ses diplômes et certificats d'enseignement ou de son bulletin scolaire.

 

  • 8. La référence légale et le texte intégral du présent article sont reproduits dans le règlement d’ordre intérieur de chaque école ainsi que sur l’estimation des frais réclamés visés à l’article 101, § 1er, et les décomptes périodiques visés à l’article 101, §2.